Vous trouverez ci-dessous quelques suggestions de pistes à explorer à l'occasion de votre séjour à La Closerie de l'Autan. Mais, ce n’est là qu’un bref aperçu : de nombreuses autres idées de découvertes et de visites, alentour ou bien dans la région, s’offrent à vous ; par exemple, à partir des liens associés aux icônes situées en bas des pages du site.
Vous n’aurez que l’embarras du choix !
Les « Ramiers » et la Roselière des « Gourgues » de Fenouillet
Aisément accessible depuis le village, un chemin de randonnée, ouvert aux promeneurs, serpente aujourd’hui en bord de Garonne sur les pas de Matisse dans les « ramiers » situés dans les méandres du fleuve.
Cet espace rustique situé au bord de l’eau, développé sur des terrains d’alluvions, est une zone préservée baignée d’une végétation naturelle, où bosquets et buissons sont des éléments essentiels, qui abrite une faune et une flore riche et variée.
Il constitue un lieu de promenade plaisant et tranquille. Ce parcours propose un cheminement au cœur de la zone humide, havre de nature, au rythme des oiseaux, grenouilles et insectes en tous genres.
Henri Matisse : « Les Gourgues »
En parcourant les Ramiers à Fenouillet…
Huile sur toile — Musée Matisse à Nice
Le Château de Merville
Situé à une douzaine de kilomètres au nord de la Closerie, le Château de Merville et son Parc, parfaitement conservés, sont des témoignages uniques de l'architecture et de l'art des jardins du XVIIIème siècle de la région toulousaine. Le Château construit en briques est composé de trois corps de logis disposés en U. Le corps central, possède un avant-corps central en hémicycle, surmonté d'un fronton triangulaire. L’arrière donne sur une terrasse qui surplombe le parc dessiné par Le Nôtre. Véritable curiosité, son labyrinthe de 10 kms d'allées bordées de hauts buissons, est le plus grand labyrinthe de buis d'Europe !
La « Bastide » Royale de Grenade
A environ 15 kms au nord-ouest de la Closerie, à proximité du confluent de la Garonne avec la Save (en provenance du Gers), vous pourrez vous rendre à Grenade qui est l’une des nombreuses bastides (villes nouvelles) construites aux XIIème et XIIIème siècles dans le sud-ouest de la France ; environ 350 bastides sont alors créées. Fondée en 1290, Grenade est caractérisée par des rues tracées au cordeau. Au cœur de ce remarquable arrangement en damier de pâtés de maisons (moulons) se trouve une merveilleuse halle. Avec ses 36 piliers en brique rose, enjolivée d’une toiture originale par ses décors de type médiéval, soutenue par une charpente élaborée, elle possède un cachet tout à fait singulier. Tous les samedis, un marché, haut en couleurs et plein de saveurs, anime la halle et les rues environnantes.
Le musée Fermat à Baumont de Lomagne
A 45 kms au nord-ouest de la Closerie se situe la maison natale de Pierre de Fermat (1601-1665), à Beaumont de Lomagne. Ce mathématicien s’est rendu célèbre grâce à son théorème dont la preuve a tenu en haleine les scientifiques du monde entier pendant 356 ans ! Ce n’est donc pas une surprise que le grand lycée historique toulousain porte le nom de cet illustre mathématicien !
Depuis juillet 2024, ce bel hôtel particulier, dont la partie la plus ancienne date du XVème siècle, abrite un musée riche de trois espaces contenant des expositions interactives :
Le musée Ingres-Bourdelles de Montauban
Montauban, le chef-lieu du Tarn et Garonne, se trouve à 45 kms au nord de la Closerie. Installé dans l’ancien Hôtel de Ville construit au XVIIème siècle qui fut le palais épiscopal des évêques de Montauban, le musée abrite le legs de l’enfant prodige du pays : Jean-Auguste-Dominique Ingres (1780-1867) et d’un autre illustre montalbanais, le sculpteur Emile-Antoine Bourdelles (1861-1929). Le fonds Ingres comprend 4500 dessins, 44 peintures et le fameux violon, ainsi que les collections personnelles et la documentation du célèbre peintre. Le fonds Bourdelles présente de nombreux portraits, les plus anciens de facture réaliste, d’autres plus expressionnistes, les œuvres les plus tardives traduisent sa recherche en matière de simplification des formes et des plans. Les sous-sols du musée, vestiges de la place forte du XIVe siècle, abritent d’importantes collections archéologiques, ainsi que des objets liés à l’histoire locale depuis l’époque gallo-romaine.
Lonely Planet classe Toulouse en tête de sa sélection des meilleures destinations citadines pour l’année à venir !
Le Capitole
Le Capitole est sans conteste l’édifice emblématique de Toulouse "la ville rose". Bordant la place éponyme à l’est, cet édifice, siège du pouvoir municipal depuis le XIIème siècle, abrite aujourd’hui à la fois l’Hôtel de Ville et le Théâtre du Capitole qui est le siège du célèbre opéra de Toulouse.
Agrandi, transformé, embelli à chaque époque, les décors inscrits sur sa majestueuse façade de briques et de pierres racontent les grands moments de l'histoire toulousaine. Henri Martin, Jean-Paul Laurens, Paul Gervais et bien d'autres artistes ont peint ou sculpté les décors des principales salles : à voir tout particulièrement, l’imposante et magnifique Salle des Illustres.
La Place du Capitole, ornée d'une croix occitane ornée des signes du zodiaque (la Croix Occitane, dite aussi Croix du Languedoc, est une croix composée de 12 branches). C’est le grand lieu de rassemblement des Toulousains, notamment lors de la célébration des victoires rugbystiques du Stade Toulousain. Au plafond de la Galerie des arcades, côté ouest, les œuvres de Raymond Moretti illustrent l'histoire de la ville.
La Basilique Saint Sernin
La Basilique Saint Sernin abrite les reliques de saint Saturnin, premier évêque de Toulouse, martyrisé en l'an 250. Alors à la tête de la communauté chrétienne de Toulouse, il fut attaché et traîné par un taureau dans les rues de la ville, notamment la rue du Taur ; la corde se rompit à l'emplacement actuel de la basilique. Témoignage emblématique de l’architecture romane, la basilique est inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France depuis 1998.
Le Musée Saint Raymond
Installé dans les murs de l'ancien collège universitaire Saint-Raymond datant du XVIe siècle qui jouxte la basilique Saint-Sernin et ouvert depuis 1892, le Musée Saint Raymond est le musée archéologique de Toulouse. Il possède de très intéressantes collections des périodes celte, romaine et paléochrétienne ; il expose notamment les « torques de Fenouillet ».
Le Couvent et l’Eglise des Jacobins
Situé dans le centre de la ville, à mi-chemin entre le Capitole et la Garonne, juste en face du Lycée Pierre de Fermat et fondé au XIIIème siècle par le futur Saint Dominique, le Couvent des Jacobins avec son église, son cloître et ses nombreuses salles attenantes (salle capitulaire, réfectoire et chapelle Saint Antonin) est l’un des joyaux de l'art gothique languedocien. Célèbre pour sa fameuse « voûte palmier », l’église, aujourd’hui méticuleusement préservée, avait été utilisée comme caserne et comme dépôt à partir de la Révolution… Le cloître, fort bien conservé et riche des 160 colonnettes de marbre, avait servi de cours de récréation à des générations d’élèves du Lycée Pierre de Fermat pendant la première moitié du XXème siècle.
C’est le lieu de résidence des « Machines » de spectacle grandioses de la Compagnie La Machine. À la croisée de l’art et de la technique, la rencontre entre le public et ces « Machines » est unique. Loin d’une scénographie figée souvent propre à un musée, la visite de la Halle de La Machine est plus proche du spectacle de rue : elle vous invite à vous laisser étonner et à voyager à travers ces extraordinaires mécaniques.
Les « Machines » sont désormais devenues emblématiques du patrimoine culturel toulousain. Faisant suite au premier volet de « l’opéra urbain » (Le Gardien du Temple), qui s’était tenu en novembre 2018, trois Machines ont de nouveau parcouru les rues de Toulouse fin octobre 2024 : Astérion, le Minotaure et Ariane, la Grande Araignée, ont été rejoints dans leur périple par une nouvelle « Machine » : Lilith, la Gardienne des Ténèbres...
Astérion : le Minotaure — Ariane: la Grande Araignée — Lilith : la Gardienne des Ténèbres
Le Canal des Deux-Mers
Formé du Canal du Midi, qui relie Toulouse à la mer depuis le XVIIème siècle et du Canal de Garonne qui le prolonge en doublant la Garonne de Toulouse à Bordeaux depuis le milieu du XIXème siècle, le Canal des Deux-Mers fournit une voie navigable de 434 kms de l’océan Atlantique à la mer Méditerranée. Historiquement dédié au trafic économique du transport de marchandises, l'ensemble des deux canaux est maintenant une voie d’eau privilégiée pour le tourisme fluvial qui est en plein essor.
Le Canal du Midi
Initialement dénommé « Canal royal de Languedoc » avant d’être rebaptisé par la Révolution, le Canal du Midi est un remarquable ouvrage d'art et d’ingénierie. C'est l'un des plus anciens canaux d’Europe toujours en opération. L’un des principaux défis, relevé par son concepteur, Pierre-Paul Riquet, a été d'acheminer l'eau de la montagne Noire jusqu'au seuil de Naurouze, le point le plus élevé du canal. Le chantier dure de 1666 à 1681, sous le contrôle de Jean-Baptiste Colbert. Toutefois, Pierre-Paul Riquet décède l’année précédente à Toulouse et ne voit donc pas aboutir son grand projet… Depuis 1996, le canal est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO. De par son parcours, le canal assure un trait d’union historique et devenu de fait depuis longtemps, naturel, au sein du périmètre de la « nouvelle » région Occitanie qui a rassemblé, en 2016, les régions de Midi-Pyrénées et de Languedoc-Roussillon.
Le Canal de Garonne
Longtemps dénommé Canal Latéral à la Garonne, le Canal de Garonne, relie Toulouse depuis les ponts jumeaux à Castets-en-Dorthe en Gironde, près de Bordeaux, où il rejoint le fleuve. Débutée en 1938, sa construction est confiée à l'inspecteur Divisionnaire des Ponts et Chaussées, Jean-Baptiste de Baudre. A l'instar de Pierre-Paul Riquet, M. de Baudre ne verra pas la fin des travaux du canal de Garonne : il décède en 1850 et le canal n'est ouvert en totalité à la navigation que le 12 mars 1856. La piste cyclable aménagée sur les berges du Canal est située à environ 1 km de la Closerie et ainsi à moins de 5 mns à bicyclette.
Canal de Garonne : la "maison de l'éclusier" de l'écluse de Fenouillet. Il est prévu que la commune réalise des travaux de rénovation de cette maison.
L'aéronautique
La naissance de l’industrie aéronautique toulousaine date de la Première Guerre Mondiale et résulte du souci de développer une industrie d’armement aussi loin que possible des lignes de front. C’est dans ce contexte qu’un entrepreneur opiniâtre et visionnaire, Pierre-Georges Latécoère, décide de créer une société industrielle d’aviation. Après la fin de la guerre, il poursuit l’aventure en développant l’aviation civile, encore à ses balbutiements. La première ligne (Toulouse-Barcelone) est lancée grâce aux avions de Latécoère, tout comme la première compagnie aérienne « les Lignes aériennes Latécoère », qui deviendront « L’Aéropostale ». D’autres destinations plus lointaines (Afrique, Amérique du Sud) vont suivre. C’est ainsi que les belles pages du romantisme aéronautique sont écrites par les pionniers Mermoz ou Saint Exupéry.
La chambre no 32 de l’Hôtel du Grand Balcon, jouxtant la Place de Capitole, recrée l’atmosphère de l’époque où Saint Exupéry l'occupait. Un autre lieu de mémoire de cette épopée est constitué par le musée « L'Envol des pionniers » à Montaudran qui fait partie du projet urbain la « Piste des géants » implanté sur la piste historique d'où décollaient les avions de l’Aéropostale.
L’essor de l’aviation au niveau local se poursuit au cours des décennies suivantes et s’amplifie encore après la Seconde Guerre Mondiale. La société nationale Sud-Aviation, basée à Toulouse, développe la mythique Caravelle, dont le premier vol a lieu en 1955. Suit l’avion supersonique Concorde — issu de la première collaboration européenne de grande ampleur avec le Royaume Uni. C’est dans cette dynamique qu’est ensuite créé le Consortium européen Airbus qui, avec de fort belles réussites commerciales et technologiques (A320, A350, A380), se hisse à la première place mondiale de l’industrie aéronautique. C’est aussi l’affirmation de Toulouse comme capitale européenne de l’aéronautique.
Proche du site AeroConstellation (qui accueille notamment l'actuel hall d'assemblage des avions Airbus), le musée Aeroscopia ouvert en 2015, retrace l’épopée de l’aviation à Toulouse à travers une remarquable collection d’avions, la plupart étant sortis des usines d’assemblage toulousaines.
L'espace
Fruit de la décentralisation, l’aventure spatiale à Toulouse débute avec la délocalisation, à partir de 1968, du centre technique du CNES. Cette implantation, dans la zone Lespinet-Rangueil qui allait bientôt constituer le Complexe scientifique de Toulouse, est accompagnée la même année par la création par le CNRS d’un laboratoire de recherche dédié aux automatismes et à ce secteur : le Laboratoire d’Automatique et de ses Applications Spatiales, qui deviendra le plus important laboratoire propre du CNRS (LAAS-CNRS).
Plusieurs industries du secteur — Matra (actuellement Airbus Defense & Space, Thomson CSF (Thales Alenia Space), etc. — suivent et d’autres acteurs du domaine s’implantent par la suite. Principalement basé à Toulouse, le pôle de compétitivité Aerospace Valley regroupe les compétences aérospatiales des régions Occitanie et Nouvelle Aquitaine ; c’est le plus important en Europe. Satellites d’observation et de communication, sondes spatiales, véhicules d’exploration autonomes, font partie des développements conçus et réalisés sur place, bien souvent dans le cadre de partenariats recherche-industrie, notamment dans le cadre de l’Institut de Recherche Technologique Antoine de Saint Exupéry (juste "retour aux sources" pour cette dénomination 😀 !) et bien sûr en lien étroit avec l’ESA. C’est en particulier à Toulouse que le projet Galileo — système de positionnement par satellites développé par l'Union européenne dans le but de mettre fin à la dépendance de l'Europe vis-à-vis du système américain, le GPS — regroupe une part importante de ses moyens et services : en particulier, le CNES y exploite le Centre de service Galileo SAR (Search and Rescue) qui collecte et transmet les alarmes émises par les balises de détresse dans le monde entier.
Située à l’est de la ville et inaugurée en 1997, la Cité de l’espace est un lieu de culture scientifique dédié à l'espace et la conquête spatiale incontournable : se promener sur la Lune, embarquer dans la station Mir, admirer une réplique de la fusée Ariane 5, rêver la tête dans les étoiles, tout cela est possible lors de votre visite. Depuis la célébration de ses 25 ans en 2022, la Cité a mis en place de nouvelles animations : un "terrain martien" sur lequel évolue une réplique du Rover Perseverance, la possibilité de pénétrer dans la "salle de contrôle" de l'ISS, l'exposition "LUNE, Épisode II" qui vous transporte en immersion totale dans un environnement lunaire, etc. En novembre 2023, ces animations se sont enrichies de "LuneXplorer" qui vous embarque au cours d'un parcours immersif pour une mission pour la Lune !